Un peu d’histoire

Dans le sillage de la Révolution tranquille, des familles reçoivent de plus en plus d’enfants en difficulté, qui jusque-là étaient dirigés vers les écoles de réformes et les écoles d’industrie, administrées par des communautés religieuses. Mais ces familles d’accueil sont peu valorisées, peu soutenues, perçues comme un service de dépannage, voire de gardiennage, et à la merci des établissements publics qui leur confient des enfants.

Dans le sillage de la Révolution tranquille, des familles reçoivent de plus en plus d’enfants en difficulté, qui jusque-là étaient dirigés vers les écoles de réformes et les écoles d’industrie, administrées par des communautés religieuses. Mais ces familles d’accueil sont peu valorisées, peu soutenues, perçues comme un service de dépannage, voire de gardiennage, et à la merci des établissements publics qui leur confient des enfants.

Pour améliorer leurs conditions de travail, pour mettre fin aux inégalités, aux injustices dont elles sont victimes, des ressources choisissent, au tournant des années 2000, la voie de la syndicalisation. Quelques décisions sont rendues par le Tribunal du travail, elles reconnaissent que les ressources sont des salariées au sens du Code du travail.